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JOURNEE DE TRAVAIL DANS LES HAUTES-ALPES

C’est une journée minutée qui m’avait été organisée aujourd’hui hui dans les Hautes-Alpes : il s’agissait de visiter les deux sites du nord de ce département qui devraient accueillir deux des premières Maisons Régionales de la Santé.
La communauté de communes du pays des Ecrins et celle de l’Escarton du Queyras vont en effet répondre à l’appel à projets sur les maisons régionales de la santé que la Région vient de lancer.
C’est une grande satisfaction pour moi de voir émerger ces premiers projets, qui donnent sens à la délégation qui m’a été confiée par le Pdt Vauzelle: après la réflexion, la concertation et l’élaboration du cadre de l’intervention régionale, nous passons désormais a l’action.

Parti de Nice à l’aube, j’étais en début de matinée à l’Argentière-la-Bessée, accueilli par le maire Joël Giraud,  mon collègue du conseil régional et député des Hautes Alpes,  pour une réunion avec les porteurs de l’un des deux projets, celui d’une Maison régionale de la santé appuyée sur deux sites de la communauté de communes du pays des Ecrins.

Nous avons ensuite visité, guidés par le président de cette « com-com », le bâtiment de l’Argentière qui accueillera dans un premier temps un médecin, deux kinésithérapeutes et un podologue.

C’est ensuite à La Salle-les-Alpes, avec les professionnels et élus du pays du Grand Briançonnais, que nous avons tenu la deuxième réunion de présentation de notre démarche.
Le temps d’avaler quelques amuse-gueules, et il fallait partir pour le Queyras, via le col de l’Izoard, bien connu des amateurs du tour de France.
Le Queyras est l’un des territoires alpins les plus isolés de notre région.
C’est à Aiguilles que la communauté de communes a le projet d’implanter une maison régionale de la santé.
Le projet architectural, adossé a l’hôpital local, prend en compte les besoins d’une maison pluridisciplinaire, en réservant notamment des espaces qui pourront accueillir des réunions de concertation entre les professionnels.
Après cet échange avec les élus du territoire, c’est avec des citoyens du Queyras, usagers du système de santé, que nous avons échangé; témoignage poignant de la jeune mère d’un enfant âgé de quelques mois et porteur d’une malformation rénale : elle raconte son angoisse face à la menace imminente de la  disparition de toute présence médicale dans le Queyras.

Difficile d’illustrer mieux  qu’elle ne le fait l’urgence pour les pouvoirs publics de corriger ces inégalités géographiques d’accès aux soins.

C’est à la  correction de ces inégalités que nous entendons participer. Des journées comme celles-ci nous donnent bon espoir de voir aboutir nos efforts.