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Qui je suis

Je suis né le 18 février 1976 à Nice où mes ancêtres – Niçois de vieille ascendance, réfugiés de Pologne russe, immigrés italiens, Parisiens venus d’Alsace ou des Landes – avaient depuis longtemps convergé, et s’étaient mêlés, faisant de ma famille un alliage typique de l’assimilation républicaine en terre niçoise…

J’ai grandi avec mes parents et mes deux frères à Nice, puis à Marseille où mon père, cadre chez Renault, avait été muté.

De retour dans les Alpes-Maritimes à la fin de mes études de Médecine, je me suis installé à La Trinité où j’exerce mon métier de médecin généraliste.

Je suis marié, et père de trois enfants.

Passionné d’Histoire depuis toujours, imprégné de références à la Résistance, à laquelle l’histoire de ma famille me rattache, et à la Révolution française, ce n’est qu’en 2002 que je franchis le pas de l’engagement politique.

Alors interne en médecine générale, je n’ai pas le temps de faire beaucoup plus que distribuer quelques tracts pour la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement.

Mais, un peu à contre-courant, c’est après cette présidentielle de 2002 que je commence à militer activement au sein du Mouvement Républicain et Citoyen,  convaincu que le MRC, pourtant un petit parti,  incarne mieux que tout autre une gauche républicaine exigeante, ancrée dans l’héritage des Lumières, guidée par son attachement au progrès et à la raison, à la justice sociale, à l’égalité et à la laïcité, ainsi qu’à une souveraineté populaire indissociable de la souveraineté nationale.

Présent comme délégué au congrès fondateur du MRC à Saint-Pol-sur-mer en 2003, j’accède ensuite à des responsabilités nationales dans mon parti. Délégué national à la santé après le congrès de 2004, je suis secrétaire national à la santé en 2006, reconduit depuis à chaque congrès au sein de la direction nationale.

Président départemental du MRC dans les Alpes-Maritimes depuis 2008, je suis également, depuis 2010, Président de l’Union régionale Provence-Alpes-Côte-d’Azur de mon parti, ce qui conduira en 2012 les instances nationales à me solliciter pour être candidat aux élections législatives et porter les couleurs du MRC dans l’un des départements de notre région, le Var, dans une circonscription où je parviens à emmener la gauche, qui n’y avait pas accédé depuis un quart de siècle, au second tour, devançant très largement un Front National particulièrement puissant dans notre région.

En 2008, candidat aux élections municipales à La Trinité sur la liste de rassemblement de la gauche Trinité solidaire et citoyenne, je suis élu Conseiller municipal dans l’opposition.

Elu Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2010 sur la liste conduite par Michel Vauzelle, je m’attelle à mener à bien l’un des engagements de la mandature, en créant les Maisons Régionales de la Santé, progressivement implantées sur l’ensemble du territoire régional.

En 2012, le Président Vauzelle me confie la délégation du développement économique des entreprises, enjeu primordial au moment où la loi prévoit de faire des conseils régionaux les chefs de file du développement économique dans les territoires.

De 2013 à 2015, je suis aussi Président-Directeur Général de l’AREA (Agence Régionale d’Equipement et d’Aménagement), outil opérationnel de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur notamment pour la construction, la rénovation et l’entretien des lycées et du patrimoine régional.

En décembre 2015, porte-parole de Christophe Castaner pour la campagne des élections régionales, je quitte le Conseil régional suite au retrait de notre liste, qui empêche la victoire de Marion Maréchal-Le Pen mais prive l’hémicycle régional de la présence d’élus de gauche.

A côté de ces responsabilités qui nourrissent mon expérience de l’action publique, j’exerce sans discontinuer ma profession de médecin de famille à La Trinité, condition indispensable à mon épanouissement, à mon indépendance, et à mon ancrage dans la vie réelle de la commune où je travaille et je vis avec ma famille.

En 2014, je conduis la liste « un nouveau souffle pour La Trinité » aux élections municipales. La dynamique que nous réussissons à créer rassemble de très nombreux citoyens de tous horizons. L’équipe sortante ne nous devance que de quelques dizaines de voix.

Aujourd’hui, aux côtés des six autres élus issus de ma liste de rassemblement, je continue de porter au conseil municipal une autre voix pour l’avenir de La Trinité.

Mon engagement local, régional et national a un fil conducteur: celui du combat au quotidien pour que l’idéal républicain s’incarne concrètement.

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Ma commune


La Trinité est une commune d’environ 10 000 habitants, limitrophe de Nice au nord-est.

Peu connue des guides touristiques, elle a pourtant une histoire qui vaut d’être rappelée.

Située au bord du Paillon et sur le trajet de l’antique via Julia Augusta marqué par des bornes romaines encore visibles, elle s’étend jusqu’à Laghet et son sanctuaire du XVIIème siècle, lieu de pélerinage comme en témoignent les nombreux ex-voto à l’entrée du site.

Autre monument historique classé, l’église de la Sainte-Trinité, construite sur les plans de l’architecte niçois Vernier, serait la réplique de l’église Gran Madre di Dio située à Turin, ville qui fut pendant trois siècles pour le Comté de Nice la capitale du pouvoir central, exercé par la maison de Savoie.

L’Observatoire du Mont-Gros, en partie situé sur la commune, est son troisième Monument historique, magnifique réalisation d’Eiffel et de Garnier.

C’est à La Trinité que naquit Jean-Dominique Blanqui, fondateur à la Révolution d’une Société des amis de la Liberté et de l’Egalité, premier député des Alpes-Maritimes à la Convention où il défendit la réunion du comté de Nice à la France. Il est le père d’Auguste dit « l’Enfermé ».

Détachée en 1818,sous la restauration sarde, de la commune d’Eze et appelée Trinité-Victor en l’honneur du roi Victor-Emmanuel 1er, la commune devint La Trinité en 1951, sur décision du conseil municipal qui ne souhaitait plus la voir associée à la mémoire de cette maison de Savoie, compromise avec le fascisme.

Porte d’entrée de l’ouvrière et contestataire vallée du Paillon, La Trinité subit les affres de la désindustrialisation à la fin du 20ème siècle.

Aujourd’hui rattachée à la Métropole Nice Côte d’Azur, elle mérite mieux que l’incurie dont fait preuve une majorité municipale qui semble désintéressée par l’intérêt de La Trinité et des Trinitaires.